précarité

“Quelles politiques environnementales à destination des quartiers populaires ?”, Profession banlieues

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« Depuis que les institutions politiques se sont saisies des questions et des enjeux écologiques, le paradigme semble être le même : agir sur le consommateur, sur l’individu et sur son mode de vie. Pourtant, certaines de ces méthodes sont aujourd’hui remises en cause car considérées comme inopérantes, voire inadaptée. Au lieu de mobiliser, elles tendraient à accroître le fossé entre, d’un côté, les classes supérieures et moyennes, qui ont les moyens financiers de changer leurs habitudes de vie et de consommation, et d’un autre, les classes populaires, pour lesquelles l’application des « écogestes » peut être vécue comme une injonction et avoir pour conséquence de dégrader leurs conditions de vie. »

Source : https://www.professionbanlieue.org/Quelles-politiques-environnementales-a-destination-des-quartiers-populaires

« Chaleur, pollution de l’air et manque de végétation : les plus défavorisés sont aussi les plus exposés », The Conversation

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« Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé.

Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale. […] »

Source : https://theconversation.com/chaleur-pollution-de-lair-et-manque-de-vegetation-les-plus-defavorises-sont-aussi-les-plus-exposes-225518

Pour des bâtiments plus durables grâce à une ambitieuse politique de rénovation

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En France, le secteur du bâtiment « résidentiel/tertiaire » représente plus de 40 % de la consommation d’énergie, souvent fossiles, et près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre1, dans un contexte où 5,6 millions de foyers, soit 12 millions de personnes (près de 18 % de la population), sont concernés par la précarité et l’exclusion énergétiques.
La rénovation globale des bâtiments constitue par conséquent un enjeu majeur sur
les plans énergétique, climatique, économique et environnemental. En effet, elle permet de réduire à la fois la consommation d’énergies, les charges financières correspondantes qui se sont envolées du fait en partie de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie, ainsi que les émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle contribue aussi à améliorer de manière significative le confort de leurs occupants, en hiver comme en été.
En effet, alors que jusqu’à une période récente l’objectif prioritaire de la rénovation était
de se protéger du froid, avec le dérèglement climatique il s’agit également d’innover pour faire face aux canicules2, phénomènes qui devraient s’accentuer dans les années à venir.

Source : 2022_16_batiments_durables.pdf

25e rapport de la Fondation Abbé Pierre : le mal-logement est-il soluble dans les municipales ?

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Au-delà des chiffres attestant l’ampleur du phénomène, le 25e rapport annuel sur l’état annuel du mal-logement en France propose aux collectivités quinze « outils » pour répondre aux enjeux. Qu’il s’agisse de « logement d’abord », d’attribution des logements sociaux, de loi SRU, d’habitat indigne, du parc privé à vocation sociale, de précarité énergétique, d’encadrement des loyers ou de foncier… la Fondation Abbé Pierre espère contribuer à faire de l’habitat « un enjeu majeur des prochaines élections municipales et intercommunales ».

https://www.banquedesterritoires.fr/25e-rapport-de-la-fondation-abbe-pierre-le-mal-logement-est-il-soluble-dans-les-municipales?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=2020-01-30&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS