risques sanitaires

« Chaleur, pollution de l’air et manque de végétation : les plus défavorisés sont aussi les plus exposés », The Conversation

Publié le

« Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé.

Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale. […] »

Source : https://theconversation.com/chaleur-pollution-de-lair-et-manque-de-vegetation-les-plus-defavorises-sont-aussi-les-plus-exposes-225518

« Plantes, animaux, humains : nos santés en commun » : la saison 4 du podcast du Cirad

Publié le

« Toutes les santés sont liées, et si nous ne prenons pas soin de la planète, nous ne pourrons pas assurer la santé humaine. Comment empêcher la transmission de virus animaux aux humains ? Peut-on restaurer des sols dégradés où plus rien ne semble vouloir pousser ? Quelles seraient des alternatives viables aux pesticides ? Découvrez les six nouveaux épisodes de Nourrir le vivant, le podcast du Cirad, diffusés chaque vendredi à partir du 26 avril. »

Source : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2024/podcast-saison-4-nos-santes-en-commun

[Communiqué de presse] « Perturbateurs endocriniens : la nécessité d’aller plus loin dans l’information des consommateurs », Réseau Santé Environnement

Publié le

« À compter de ce jour, les industriels sont tenus de mettre à disposition de tous l’information sur la présence de perturbateurs endocriniens (PE) avérés, présumés ou suspectés dans les produits de la vie courante. Cette mesure fait suite à 3 arrêtés ministériels du 12 octobre 2023 signés par le ministre de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires et le ministre de la Santé et de la Prévention.[…]

La mise à disposition du public des informations sur la présence des perturbateurs endocriniens concerne les denrées alimentaires, les substances, les mélanges et les articles, à l’exception des médicaments. Elle inclut notamment les cosmétiques, les produits ménagers, les textiles, les jouets, les meubles ou encore les ustensiles de cuisine. Elle porte sur la présence de substances dès lors que leur concentration dépasse 0,1 % en pourcentage massique, que ce soit dans le produit lui-même ou dans son emballage primaire ou son emballage de vente. »

Source : https://www.reseau-environnement-sante.fr/cp-perturbateurs-endocriniens-la-necessite-daller-plus-loin-dans-linformation-des-consommateurs/

“La protection de la santé des personnes vulnérables face aux vagues de chaleur”, Rapport public annuel 2024, Cour des comptes

Publié le

« En 2003, une vague de chaleur a provoqué près de 15 000 décès en excès en France surtout chez les personnes âgées vivant seules à domicile et dans les établissements sociaux et médico-sociaux.  Des mesures ont, depuis, été adoptées, parm i lesquelles l’institution de plans canicule, le déclenchement d’alertes météo spécifiques, l’obligation pour les communes de tenir des listes des personnes âgées et isolées et l’installation de salles rafraîchies dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).  Malgré cela, le nombre de décès enregistrés pendant les vagues de chaleur des étés 2020 et 2022 en France (respectivement près de 2 000 et 2 800 décès en excès) a montré que le risque sanitaire est toujours insuffisamment maîtrisé.

Aussi la Cour des comptes a-t-elle examiné les conséquences des vagues de chaleur sur la santé, particulièrement celle des plus vulnérables : personnes âgées à domicile, en établissement, femmes enceintes, jeunes enfants, personnes souffrant de maladies chroniques, personnes en situation de handicap et personnes sans abri.  Elle n’a pas pris en compte la situation des personnes exposées à raison de leur activité professionnelle ou de leur activité physique, ni la situation des détenus. L’impact sanitaire des vagues de chaleur est trop souvent mesuré via les seules données de mortalité, et trop peu sous l’angle de leurs conséquences sur la santé. Des mesures vigoureuses doivent être prises pour préserver la santé des personnes vulnérables, en l’absence desquelles plus de 68 000 décès en excès pourraient être observés chaque été en Europe d’ici 2030. »

Source : https://www.ccomptes.fr/fr/documents/68857

[Podcast] “Cancer : les facteurs environnementaux”, La Terre au carré, France Inter

Publié le

« 5 à 10 % des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux. Comment évaluer et prévenir l’influence de ces facteurs de risque liés à la pollution et à nos modes de vie ?

Au début du XXᵉ siècle, des médecins remarquent un nombre élevé de cancers de la vessie parmi les ouvriers travaillant à la production de certains colorants chimiques. D’autres, à la même époque, font un lien entre les pionniers de la radiologie et une incidence normale de cancers de la peau. C’est à partir de ces observations que sont établis les premiers liens entre l’apparition de cancer et l’environnement immédiat, question devenue aujourd’hui un enjeu majeur pour la recherche sur les cancers, avec de nombreux facteurs de risque identifiés dans ce qu’on appelle l’environnement. »Au début du XXᵉ siècle, des médecins remarquent un nombre élevé de cancers de la vessie parmi les ouvriers travaillant à la production de certains colorants chimiques. D’autres, à la même époque, font un lien entre les pionniers de la radiologie et une incidence normale de cancers de la peau. C’est à partir de ces observations que sont établis les premiers liens entre l’apparition de cancer et l’environnement immédiat, question devenue aujourd’hui un enjeu majeur pour la recherche sur les cancers, avec de nombreux facteurs de risque identifiés dans ce qu’on appelle l’environnement.

Que ce soit sur les traitements, le dépistage et la prévention, la recherche sur les cancers a énormément progressé ces dernières années. Mais malgré ces progrès, les cancers demeurent la première cause de mortalité dans le monde. Si de nombreux facteurs de risque ont été mis en évidence (tabagisme, consommation d’alcool ou alimentation déséquilibrée), le rôle des facteurs environnementaux est devenu une préoccupation importante pour la cancérologie. » [Résumé éditeur]

“Glyphosate : sur quelles pathologies portent les soupçons et avec quels niveaux de preuves ?” The Conversation

Publié le

Cet article revient sur l’autorisation, en novembre 2023, de mise sur le marché du glyphosate qui a été renouvelée pour les dix prochaines années. Et ce malgré l’avis défavorable des organismes de référence qui soupçonnent ce pesticide de favoriser la survenue de pathologies graves, et notamment des cancers. Ainsi l’auteur aborde les premiers soupçons de cancers et malformations congénitales ayant pesés sur le glyphosate et reprend l’expertise de l’Inserm en 2021. Est ensuite fait un rappel de ce qu’est le glyphosate et de comment il agit sur les organisme vivants, avec notamment un focus sur ses principales voies d’absorption. L’article aborde ensuite la question des études faites sur les populations et leurs conclusions, avec de nouvelles pistes envisagées comme de possibles perturbations du système endocrinien ou du microbiote. Compte tenu de ces données le lecteur se voit proposer une explication concernant la divergence d’avis entre l’agence européenne et les organismes de recherche. Enfin dans une dernière partie, l’auteur appelle l’Union européenne et ses agences à faire évoluer leurs méthodologies et à considérer la « santé planétaire », qui intègre non seulement la santé des êtres humains mais aussi celles des animaux et des écosystèmes qui leur sont associées.

Source :https://theconversation.com/glyphosate-sur-quelles-pathologies-portent-les-soupcons-et-avec-quels-niveaux-de-preuves-217583

WEBINAIRE « Le moustique tigre dans l’espace urbain : Comment s’adapter ? » – Graine Nouvelle-Aquitaine

Publié le

« Arrivé en 2004 en France métropolitaine, le moustique tigre est désormais implanté sur 11 des 12 départements de la région Nouvelle-Aquitaine. Vecteur potentiel de maladies comme le chikungunya ou la dengue, cet insecte représente un enjeu majeur de santé publique. Le réseau régional d’éducation à l’environnement est impliqué sur la thématique depuis plusieurs années. GRAINE Nouvelle-Aquitaine, avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, a entamé un travail de mutualisation de la ressource pédagogique sur ce thème pour répondre aux besoins de sensibilisation des publics.« 

Source : https://www.graine-nouvelle-aquitaine.fr/104-en-ce-moment/81-webinaire-le-moustique-tigre-dans-l-espace-urbain-comment-s-adapter.html