Les communes pauvres sont-elles plus polluées ?

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La carte des pollutions en France ne recoupe pas celle des inégalités sociales. Une étude récente montre que les habitants des grandes villes sont plus exposés à de multiples sources de pollution que ceux des petites communes. Ils ne sont pas systématiquement les plus pauvres. Une analyse d’Anne Brunner.

Les populations les plus exposées aux pollutions sont-elles les plus pauvres et vice-versa ? Les données qui confrontent inégalités sociales et inégalités environnementales sont rares et souvent limitées à un type de pollution [1] et à une zone géographique précise [2]. Difficile donc de généraliser.

https://www.inegalites.fr/Les-communes-pauvres-sont-elles-plus-polluees

Nathalie Karpel : Une chercheuse qui sort de sa tour d’ivoire 

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Les chercheurs sont parfois perçus comme inaccessibles, déconnectés de la réalité, et pourtant ceux qui se frottent au grand public sont unanimes : ils y reviennent ! C’est le défi de Nathalie Karpel, chercheuse au CNRS de Poitiers. Son sujet d’étude ? Les micropolluants de l’eau et les solutions de potabilisation. Elle a déjà conçu le webdocumentaire « Le sens de l’eau ». Et compte bien continuer à explorer cette voie…

Source : Nathalie Karpel : Une chercheuse qui sort de sa tour d’ivoire – Santé Environnement Nouvelle-Aquitaine

Moyens et gouvernance de la politique de santé environnement

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Un rapport inter-inspections sur les moyens et la gouvernance de la politique santé-environnement propose d’incarner au niveau interministériel l’approche globale « une seule santé » dans une programmation stratégique multidisciplinaire. Les politiques locales gagneraient également à être mieux valorisées, en ouvrant la voie à l’expérimentation, entre l’Etat et les régions, de modes alternatifs de pilotage territorialisé de la santé-environnement.

Source : 014240-01_tome_1_rapport_publie_cle62f926.pdf

Avis relatif au projet de décret relatif à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine

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Conformément à l’article L. 1311-1 du code de la santé publique (CSP), le HCSP a examiné le projet de décret visant à transposer en droit français la directive 2020/2184 du 16 décembre 2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH).

Le HCSP recommande que la définition actualisée, telle que préconisée dans son avis du 5 juillet 2021, des usages domestiques des EDCH soit intégrée dans le CSP.

Le décret et ses arrêtés d’application devront également s’attacher à réduire et mettre en cohérence l’ensemble des termes actuellement utilisés et ceux nouvellement introduits.

Le HCSP recommande à plusieurs niveaux du texte de maintenir ou d’introduire la consultation obligatoire de l’organisme de sécurité sanitaire compétent (Autorité de sûreté nucléaire, Anses ou HCSP, selon le cas).

La directive fixe des « valeurs guides » associées à des paramètres d’une liste de surveillance ainsi que des recommandations de gestion en cas de dépassement. Les modalités d’application de ces recommandations et le niveau réglementaire de ces valeurs guides associées à la liste de surveillance doivent être précisés dans le décret.

Il apparaît indispensable de procéder à une stratégie de mise en œuvre progressive des plans de gestion de la sécurité des eaux (PGSSE) dans les réseaux privés, qui doit concerner les réseaux les plus prioritaires (établissements recevant du public, usagers sensibles…). Les réseaux privés doivent être exclus du dispositif qui n’est pas applicable à cette échelle.

Le HCSP recommande par ailleurs d’autres modifications de forme

 

Source : Avis relatif au projet de décret relatif à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine

Changer les comportements : revue et enseignements des actions métropolitaines

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La transition écologique nécessite d’opérer des changements profonds et rapides à toutes les échelles de la société. Sa réalisation demande de faire évoluer les manières d’agir, les choix de vie individuels et collectifs et les infrastructures techniques ; autrement dit, d’agir sur les modes de vie.

Un mode de vie est plus qu’une somme de comportements, et agir sur eux nécessite de repenser les leviers d’action. Cependant, cela ne veut pas dire que la volonté de changer les comportements devient inopérante : elle a son utilité chez certains publics et elle est efficace pour modifier certaines pratiques, comme le geste de tri par exemple.

Partant du constat que la Métropole de Lyon a déjà une expérience sur l’action en faveur d’un changement de comportements et de modes de vie, ce document propose une revue des actions menées depuis une dizaine d’années pour en tirer des enseignements transversaux. Il dégage une grille d’analyse en six dispositifs d’action : l’information / communication, la formation / sensibilisation, l’encapacitation, les dispositifs matériels / technologiques, les nudges et la coercition / réglementation.

https://www.millenaire3.com/ressources/2023/changer-les-comportements-revue-et-enseignements-des-actions-metropolitaines

Une organisation inadaptée aux enjeux de la gestion quantitative de l’eau

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Aux termes de l’article L. 210-1 du code de l’environnement,
«L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa
mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le
respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général».
L’eau est indispensable à notre alimentation, à l’hygiène de la population, à l’agriculture, à l’industrie, notamment à la production d’énergie, à tous les services y compris les activités de loisirs et le transport. Elle est également un élément essentiel de l’équilibre des milieux naturels et de la régulation du climat. L’article L.211-1 du code de l’environnement fixe l’objectif d’une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau visant à concilier ces différents enjeux. La directive-cadre européenne sur l’eau (DCE) 000/60/CE du 23 octobre 2000 impose aux États d’atteindre le « bon état » des masses
d’eau à l’horizon 2027. Pour autant, la multiplicité des usages provoque
des tensions dans la mise en œuvre de la politique de l’eau.

Source : Documents | Cour des comptes

Evaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective à 2030 et 2050 

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L’ADEME et l’ARCEP ont remis ce jour à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, les résultats de leur étude prospective sur l’empreinte environnementale du numérique en France à l’horizon 2030 et 2050.

En effet, si le numérique contribue sous bien des aspects à la mise en œuvre de la transition écologique, son développement engendre également des impacts qu’il est important de mieux connaître.

L’étude montre que, sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050. Elle identifie les leviers d’action à engager et amplifier dès aujourd’hui pour un développement des usages numériques plus sobre en carbone et en ressources.

https://www.arcep.fr/actualites/actualites-et-communiques/detail/n/environnement-060323.html