santé mentale

“Développer la connexion à la nature par la pratique de la pleine attention chez les enfants et adolescents”, Agir-ese

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1er juillet 2024

« La pleine conscience ou la pleine attention est définie par le fait de porter son attention, intentionnellement, sans jugement, sur l’expérience qui se déploie moment après moment. Et les premiers outils de perception de la nature sont les sens. L’association des bienfaits de la pleine attention et des bienfaits de la nature, prouvée par la science, favorise ainsi une meilleure santé pour les jeunes (et pour tous d’ailleurs !) et une conscience du lien qui unit l’être humain à la nature… un préalable pour l’aimer et avoir envie de la protéger. »

Source : https://agir-ese.org/methode/developper-la-connexion-la-nature-par-la-pratique-de-la-pleine-attention-chez-les-enfants?region=ara

“Comment choisir un soin durable ? Faisabilité d’un modèle de décision « médico-éco-climatique » pour la prise en charge de la dépression”, LIEPP, SciencesPo

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« L’impact du système de santé sur le changement climatique est estimé à environ 5% des émissions totales de carbone au niveau mondial et à 8% en France. Les systèmes de santé se préparent ainsi à inclure l’empreinte carbone des modes de prise en charge dans leurs processus décisionnels. Les arbitrages en santé sont souvent effectués avec des outils d’aide à la décision standardisés de type évaluation médico-économique. Notre objectif était le développement d’un outil de prise de décision qui prend en compte les émissions de carbone dans la même mesure que les critères d’évaluation actuellement établis : le bénéfice clinique et le coût économique. […] »

Source : https://sciencespo.hal.science/hal-04534910

« Proximité à la nature, une source de bien-être », CREDOC, Institut pour la recherche de la Caisse des Dépôts

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« L’artificialisation des sols, en lien avec l’étalement urbain, est aujourd’hui l’une des causes premières du changement climatique et d’érosion de la biodiversité. La France s’est fixée en 2021 l’objectif de « Zéro artificialisation nette » (ZAN) à partir de 2050. Concrètement les territoires – communes, départements, régions – doivent réduire de 50 % leur rythme de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030. À l’impératif écologique s’ajoute la nécessité d’offrir un cadre de vie agréable aux habitants, souvent associé à la présence d’espaces naturels. Deux objectifs pas toujours simples pour les élus locaux qui doivent aussi répondre aux besoins des habitants en termes de logements et d’infrastructures, développer l’attractivité économique de leurs territoires et attirer des entreprises. Des dynamiques qui se sont, pendant ces trente dernières années, souvent accompagnées d’une artificialisation des sols. Au niveau des territoires, de nouvelles voies d’aménagement du territoire se développent aujourd’hui pour tenter de répondre à ces objectifs sans élargir les surfaces urbanisées : création de dynamiques d’acteurs inédites, travail au niveau de l’établissement public de coopération intercommunal plutôt que de la commune, restauration des continuités écologiques, réhabilitation des friches… L’étude du CREDOC, en rapprochant les données géographiques sur l’artificialisation des sols, des perceptions de la population française sur leur qualité de vie, confirme le dilemme pressenti par les élus. D’un côté, le maintien d’espaces faiblement artificialisés a bien un impact positif sur le bien-être de la population, et la satisfaction à l’égard du cadre de vie. De l’autre, les espaces fortement artificialisés offrent aujourd’hui un accès facilité à des biens et des services nombreux et diversifiés et à des bassins d’emploi ; un dynamisme économique allant de pair avec une moindre précarité des répondants. » [Résumé éditeur]

Source : https://www.credoc.fr/publications/proximite-a-la-nature-une-source-de-bien-etre

[WEBINAIRE] Replay « Santé psychique et environnement : des liens multiples », Agir ESE, 2021/2022

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Face au constat des bienfaits de la nature et des impacts négatifs de la crise environnementale sur la santé psychique, le Pôle ESE et la plateforme santé mentale de l’IREPS ARA propose une série d’interventions et de rencontres croisant les domaines de la santé psychique et de l’environnement. L’enjeu de ces webinaires est d’apporter aux participants des connaissances et compétences pour accompagner leurs publics ou développer des projets à la croisée de ces deux thèmes. Ce cycle alternant intervention et échanges en petites groupes s’adresse aux professionnel.le.s et bénévoles des secteurs de la santé, de l’éducation, du social, de l’environnement…)

Source : https://www.youtube.com/playlist?list=PLAnS9cDeZRtrbyhQYEowKUpsHwF7UygJH

Quels sont les impacts psychologiques du changement climatique ?

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« Augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes naturelles, des événements météorologiques extrêmes, atteintes à la biodiversité et à l’écosystème… Les effets physiques du changement climatique se ressentent aujourd’hui dans tous les pays du monde. Dans son rapport « Impacts, adaptation et vulnérabilité » de 2022, le GIEC soulignait pour la première fois un autre aspect important de l’évolution du climat : son effet néfaste sur le bien-être et la santé mentale des populations »

https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/societe/quels-sont-les-impacts-psychologiques-du-changement-climatique/

Eco-anxiété : comment y faire face.

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L’éco-anxiété, sentiment de détresse en lien avec le dérèglement du climat, s’impose comme un enjeu de santé mentale important, en France et ailleurs.

Durant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Glasgow (Royaume-Uni), ou COP 26, des médias ou des institutions ont donné la parole à des citoyennes, des citoyens, des thérapeutes et des psychiatres qui réfléchissent aux moyens d’y faire face, aux stratégies qu’ils utilisent pour apaiser les angoisses liées à l’écologie.

A lire sur PsyCom (publié le 11 novembre 2021)

Documentaire-conférence : climat, tous biaisés ? Avec Albert Moukheiber

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Conférence réalisée dans le cadre de et maintenant ? Le festival international des idées de demain – 29 novembre 2021

Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?

Face à un réel multiple et complexe, des mécanismes cérébraux se mettent en place et nous piégeraient dans l’inaction. On les appelle les biais cognitifs.

Albert Moukheiber, neuroscientifique et psychologue, nous explique pourquoi et comment les déjouer.

Cette conférence est ponctuée d’extraits du documentaire Climat, mon cerveau fait l’autruche, coproduit par ARTE & Un film à la patte.

Sujets abordés dans la conférence

  • 2:51 Les biais cognitifs ou les heuristiques défaillants
  • 5:54 L’ écart entre l’intention et l’action
  • 7:11 La solastalgie ou l’éco-anxiété
  • 14:54 La diffusion de la responsabilité
  • 23:10 Les 3 critères provoquant l’effondrement des civilisations
    1- 23:57 > Les décideurs ne sont pas impactés par leurs décisions
    2- 24:54 > La désinformation et les conflits d’intérêts
    3- 25:43 > Le manque de coopération et de solidarité
  • 27:53 Le biais de confirmation
  • 32:44 Le raisonnement motivé
  • 34:15 La dissonance et la consonance cognitive
  • 35:42 L’ impuissance acquise
  • 39:59 Le contexte extérieur ou les déterminismes
  • 44:07 L’illusion de connaissance ou le scientisme

Source : Documentaire-conférence : climat, tous biaisés ? Avec Albert Moukheiber