nanoparticules

Facteurs contribuant à un habitat favorable à la santé

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Le présent rapport constitue une première réponse à la saisine relative à l’habitat favorable à la santé adressée par la Direction générale de la santé le 21 avril 2018 au Haut Conseil de la santé publique. Ce rapport constitue un document de référence identifiant les propriétés de l’habitat ayant un impact sur la santé. Une description de l’ensemble des facteurs influençant positivement ou négativement la santé a été réalisée, selon différentes dimensions : l’environnement extérieur proche du logement, caractéristiques du bâti et des occupants incluant leurs comportements. Pour chaque dimension, les sources documentaires les plus pertinentes ont été référencées, sans prétention d’exhaustivité, ainsi que les réglementations applicables et les recommandations d’usage ou d’entretien. Les facteurs identifiés sont pour la plupart du temps interconnectés et les effets sur la santé des occupants résultent de leurs actions combinées. Les risques « émergents » de type nanomatériaux, ondes électromagnétiques, perturbateurs endocriniens ou bien objets  connectés et leur impact sur la vie privée sortent du cadre de ce rapport et n’y sont pas abordés. La description réalisée dans ce rapport des propriétés de l’habitat ayant un impact sur la santé est la première étape d’un processus visant à terme à proposer des lignes directrices pour les règles générales d’hygiène en matière de salubrité des habitations.

Un guide spécifique pour évaluer les risques sanitaires des nanomatériaux dans l’alimentation

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Les nanomatériaux sont de plus en plus utilisés dans notre alimentation, notamment pour améliorer l’aspect d’un produit alimentaire, son conditionnement ou sa teneur nutritive. Toutefois, leurs impacts potentiels sur la santé soulèvent de nombreuses questions. C’est notamment le cas du dioxyde de titane utilisé comme additif alimentaire (E171), dont la sécurité d’emploi a été questionnée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et qui est en voie d’être interdit dans l’Union européenne à compter de 2022. Pour évaluer les risques que représentent les nanomatériaux dans l’alimentation, une méthode d’évaluation « nanospécifique » est essentielle. C’est l’objet du guide scientifique que publie l’Agence ce jour.

https://www.anses.fr/fr/content/un-guide-sp%C3%A9cifique-pour-%C3%A9valuer-les-risques-sanitaires-des-nanomat%C3%A9riaux-dans-l

Méthodologie d’évaluation de l’empreinte environnementale autour de sites producteurs ou utilisateurs de nanomatériaux

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L’essor des nanotechnologies entraîne des risques d’exposition potentielle à ces substances dont les dangers sont mal connus. Dans l’attente de la fixation de valeurs repère, il était nécessaire de documenter ces expositions, notamment au voisinage de sites producteurs ou utilisateurs. L’absence conjointe de méthodes normalisées spécifiques aux substances à l’état nanoparticulaire et d’exigences règlementaires par rapport à leur identification/quantification dans les émissions entraîne une méconnaissance de la nature et des quantités de substances à l’état nanoparticulaire émises, et de la nature et des quantités retrouvées dans les milieux environnementaux autour des sites industriels produisant ou utilisant des substances à l’état nanoparticulaire. Le projet Nano-Ident vise à contribuer à combler ce manque en proposant et en testant un ensemble cohérent de méthodes de mesure sur et autour d’un site industriel.

https://www.ademe.fr/methodologie-devaluation-lempreinte-environnementale-autour-sites-producteurs-utilisateurs-nanomateriaux

ENQUÊTE : Produits solaires pour enfants, trop de substances préoccupantes !

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Rapport trop de substances préoccupantes
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A travers une grande enquête commune, les associations Wecf France et Agir pour l’Environnement mettent en évidence la présence de 29 substances préoccupantes contenues dans 71 produits solaires pour enfants, représentatifs du marché de la grande distribution, de la pharmacie et parapharmacie, et des circuits bio.

Les résultats de l’enquête révèlent que aucun des 71 produits n’est exempt de substance problématique pour la santé et l’environnement. Les enfants sont particulièrement vulnérables face aux risques d’exposition à ces substances plus ou moins préoccupantes, parmi lesquelles des perturbateurs endocriniens, des nanoparticules ou encore des allergènes.

Pour lire la suite de l’article : https://www.agirpourlenvironnement.org

Tous les détails de l’enquête, tous les résultats avec le grand tableau des 71 produits et les 29 fiches des substances problématiques dans le rapport.

Nanomatériaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour améliorer leur identification et mieux évaluer les risques sanitaires pour les consommateurs

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Depuis la fin des années 1990, un nombre accru de nanomatériaux sont intégrés, du fait de leurs propriétés spécifiques, dans la composition de produits de la vie courante et notamment de produits alimentaires. Face à la diffusion des nanomatériaux manufacturés dans notre quotidien, de nombreux questionnements relatifs à leur identification, leurs impacts sur la santé humaine et sur l’environnement, ainsi que la manière de les réglementer, ont vu le jour. L’Anses porte une attention particulière au sujet et a publié, depuis 2006, plusieurs expertises sur les nanomatériaux. Dans cette lignée, l’Agence propose aujourd’hui un état des lieux de la présence de nanomatériaux manufacturés dans l’alimentation ainsi qu’une méthode permettant de déterminer l’approche la plus adaptée pour l’évaluation des risques sanitaires des aliments contenant de tels matériaux.

https://www.anses.fr/fr/content/nanomat%C3%A9riaux-dans-l%E2%80%99alimentation-les-recommandations-de-l%E2%80%99anses-pour-am%C3%A9liorer-leur

 

L’Anses lance deux appels à projets de recherche sur les thèmes « environnement-santé-travail » et « radiofréquences et santé ».

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Pour l’édition 2014 du programme national de recherche Environnement-Santé-Travail (PNR EST), deux appels à projets sont lancés, pour un montant total de financement de l’ordre de six millions d’euros.

Les appels à projets 2014 portent sur l’évaluation et l’analyse des risques environnementaux pour la santé humaine, concernant tant la population générale que les travailleurs. Ils couvrent un vaste champ, s’étendant des risques sanitaires liés aux agents chimiques, biologiques ou aux pesticides, à des questions induites par le développement rapide de technologies.

Ils incluent également des approches transverses  pour lesquelles les chercheurs, via leurs projets, sont encouragés à développer des concepts, méthodes ou outils provenant de différentes disciplines

Le premier appel à projets, à vocation généraliste,  porte sur des thèmes variés (risques liés à des agents physiques, chimiques et biologiques, aux nanoparticules, …, approche des risques sanitaires par les sciences humaines et sociales).

Le second appel à projets est dédié au thème « radiofréquences et santé ». Il vise à développer des actions de recherche en appui de l’expertise et notamment des recommandations issues du dernier rapport d’évaluation « radiofréquences et santé » publié par l’Anses en octobre dernier.

viaL’Anses lance deux appels à projets de recherche sur les thèmes « environnement-santé-travail » et « radiofréquences et santé » | ANSES – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.