végétalisation
“La santé, un argument plus porteur que l’écologie pour verdir les villes ?”, The Conversation
« Il existe de nombreux paramètres qui contribuent à conditionner l’état de santé d’une personne, la santé étant définie par l’OMS comme un état de complet bien-être comprenant la santé physique, mentale et sociale. Contrairement aux idées reçues, une grande partie de ces déterminants de santé ne dépendent ni de facteurs génétiques, ni du système de soins : ils sont surtout liés à des facteurs socioéconomiques ou environnementaux et à des comportements individuels. Or ce sont trois dimensions sur lesquelles les collectivités ont la capacité d’influer, par leurs politiques de mobilité, de nature en ville, de lutte contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain, de choix de mobiliers urbains, de promotion de vie sociale qu’elles peuvent encourager dans leur espace public, etc. »
La végétalisation des villes augmente-t-elle les risques de maladie ?, The Conversation
2 juillet 2024
« De la plantation d’arbres à la mise en place de « trames vertes » en passant par la préservation ou la création de zones humides, de jardins partagés, ou de toitures végétalisées, nos villes ont reverdi ces dernières années.
Cette végétalisation, cependant, ne se fait pas sans contreparties. La production par les plantes de pollens ou de molécules volatiles allergisantes peut, par exemple, avoir des conséquences délétères sur la santé. Par ailleurs, ces espaces verts favorisent aussi l’installation de vertébrés (oiseaux, rongeurs…), d’insectes (moustiques…) et autres acariens (tiques…) pouvant être réservoirs ou vecteurs d’agents infectieux responsables de maladies, non seulement pour les populations humaines, mais aussi pour les plantes ou les animaux. Des hôtes indésirables dont la circulation peut être facilitée par la connectivité des zones végétalisées, entre elles et avec l’extérieur de la ville…
Tous ces facteurs doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit de décider de l’implantation, de la gestion et de l’utilisation par les habitants des espaces verts urbains. »
« Chaleur, pollution de l’air et manque de végétation : les plus défavorisés sont aussi les plus exposés », The Conversation
« Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé.
Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale. […] »
« Plantes, animaux, humains : nos santés en commun » : la saison 4 du podcast du Cirad

« Toutes les santés sont liées, et si nous ne prenons pas soin de la planète, nous ne pourrons pas assurer la santé humaine. Comment empêcher la transmission de virus animaux aux humains ? Peut-on restaurer des sols dégradés où plus rien ne semble vouloir pousser ? Quelles seraient des alternatives viables aux pesticides ? Découvrez les six nouveaux épisodes de Nourrir le vivant, le podcast du Cirad, diffusés chaque vendredi à partir du 26 avril. »
Source : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2024/podcast-saison-4-nos-santes-en-commun
Campagne 2023 Santé-Environnement “Unis pour la vie” et « C’est possible ! », IREPS ARA, Graine ARA, ARS ARA, Mutualité française ARA, Métropole de Lyon, département Cancer Environnement du Centre Léon Bérard

Deux campagnes dont l’objectif est de :
- Participer à la prise de conscience des citoyens qu’il
existe des liens entre la santé humaine, animale,
végétale et des écosystèmes - Suggérer des pistes d’actions accessibles à tous
permettant d’agir à la fois sur la santé et
l’environnement
Source : https://c-possible.net/c-possible