politiques publiques

La végétalisation des villes augmente-t-elle les risques de maladie ?, The Conversation

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2 juillet 2024

« De la plantation d’arbres à la mise en place de « trames vertes » en passant par la préservation ou la création de zones humides, de jardins partagés, ou de toitures végétalisées, nos villes ont reverdi ces dernières années.

Cette végétalisation, cependant, ne se fait pas sans contreparties. La production par les plantes de pollens ou de molécules volatiles allergisantes peut, par exemple, avoir des conséquences délétères sur la santé. Par ailleurs, ces espaces verts favorisent aussi l’installation de vertébrés (oiseaux, rongeurs…), d’insectes (moustiques…) et autres acariens (tiques…) pouvant être réservoirs ou vecteurs d’agents infectieux responsables de maladies, non seulement pour les populations humaines, mais aussi pour les plantes ou les animaux. Des hôtes indésirables dont la circulation peut être facilitée par la connectivité des zones végétalisées, entre elles et avec l’extérieur de la ville…

Tous ces facteurs doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit de décider de l’implantation, de la gestion et de l’utilisation par les habitants des espaces verts urbains. »

Source : https://theconversation.com/la-vegetalisation-des-villes-augmente-t-elle-les-risques-de-maladie-226248?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%203%20juillet%202024%20-%203022030758&utm_content=La%20lettre%20de%20T

“Webinaire de présentation de l’outil d’observation en santé-environnement (OSE)”, ARS Auvergne-Rhône-Alpes, Observatoire régional de la santé Auvergne-Rhône-Alpes, CEREMA

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5 juillet 2024

« L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes, l’Observatoire régional de la santé Auvergne-Rhône-Alpes et le CEREMA ont développé un outil d’observation en santé-environnement (OSE) en accès libre, en ligne, qui met à disposition des collectivités de la région et du grand public, une quarantaine d’indicateurs de santé-environnement à différents échelons géographiques (commune, EPCI, département et région).

Afin de vous accompagner dans l’appropriation de cet outil, dans le cadre du 4ème Plan régional Santé-Environnement, nous vous proposons, le 1er octobre :

  • un webinaire de présentation de l’outil OSE de 30 minutes de 9h à 9h30, plus particulièrement préparé pour informer les élus
  • un atelier visant à vous accompagner dans vos premiers pas vers la réalisation d’un diagnostic local en santé-environnement. Il commence dès 9h avec la présentation de l’outil (temps commun avec le webinaire de 9h à 9h30) et dure toute la matinée, jusqu’à 12h30.

Plusieurs collectivités ayant réalisé un diagnostic en santé-environnement interviendront lors de ce webinaire pour faire leur retour d’expérience.

Un temps sera également dédié à la manipulation de l’outil OSE par les participants. »

Source : https://territoire-environnement-sante.fr/agenda/observation-en-sante-environnement-et-premiers-pas-vers-diagnostic-local-en-sante

“Évaluation de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens : Pour une future stratégie «zéro exposition aux perturbateurs endocriniens»”, Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS)

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4 juillet 2024

« Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui, en dérèglant la fonction hormonale des organismes vivants, peuvent affecter la santé humaine (cancers, troubles du neurodéveloppement, infertilité…), parfois sur plusieurs générations. Les PE ont également un impact sur la santé des écosystèmes (faune, biodiversité…). 

On les retrouve dans de nombreux objets et produits de la vie courante et professionnelle (produits ménagers, détergents, produits phytosanitaires, cosmétiques, aliments, etc.) et, de ce fait, également dans les milieux aquatiques, l’air et les sols.

Dans le prolongement d’une première stratégie lancée en 2014, une deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (« SNPE2 ») a été adoptée en 2019, avec pour ambition de réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux PE. Son plan d’action comporte cinquante actions regroupées en trois volets : Former et informer, Protéger la population et l’environnement et Améliorer les connaissances. »

Source : https://igas.gouv.fr/evaluation-de-la-deuxieme-strategie-nationale-sur-les-perturbateurs-endocriniens-0

Replay du webinaire du 30 mai 2024 – “Comment faire face aux périodes de forte chaleur ?”, Cadre de ville

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« Les fortes chaleurs sont amenées à devenir la norme. Villes du sud ou du nord, de métropole ou d’outre-mer : toutes doivent s’y préparer. Plutôt que d’être prises de court et de réagir avec des solutions coûteuses, peu adaptées sur le long terme et pas toujours écologiques (brumisateurs, climatisation, etc.), les collectivités commencent à investir dans des solutions de rafraîchissement plus durables et pérennes. Définir une trajectoire de rafraîchissement urbain efficace est complexe. L’ADEME met son expertise à la disposition des collectivités. Via ses appels à projets de recherche, comme PACT²e (Planifier et Aménager, face au Changement climatique, la Transition des Territoires), elle contribue à produire des connaissances sur les phénomènes physiques en jeu, l’efficacité et les limites des différentes solutions. Ce webinaire vise à cadrer les enjeux, aider à la définition d’une stratégie avec 3 retours d’expérience qui vous seront partagées. »

Source : https://www.cadredeville.com/announces/2024/05/28/webinaire-du-30-mai-2024-comment-faire-face-aux-periodes-de-forte-chaleur

“Habitabilité territoriale : comment concilier bien-être de tous et respect des limites planétaires ?”, Fondation Jean Jaurès

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« Alors que les températures enregistrées les douze derniers mois n’ont jamais été aussi élevées sur la planète, Olivier Bouba-Olga, chef de service études et prospectives du pôle Datar à la région Nouvelle-Aquitaine et professeur en aménagement du territoire au laboratoire Ruralités de l’université de Poitiers, analyse le concept d’habitabilité territoriale pour concilier bien-être des populations et respect de l’environnement. Pour y parvenir, deux réponses devraient être mobilisées de manière transversale et multi-acteurs : la sobriété et les technologies, et cela à l’échelle locale à travers des politiques publiques prenant en compte les spécificités des territoires. »

Source : https://www.jean-jaures.org/publication/habitabilite-territoriale-comment-concilier-bien-etre-de-tous-et-respect-des-limites-planetaires/

“Quelles politiques environnementales à destination des quartiers populaires ?”, Profession banlieues

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« Depuis que les institutions politiques se sont saisies des questions et des enjeux écologiques, le paradigme semble être le même : agir sur le consommateur, sur l’individu et sur son mode de vie. Pourtant, certaines de ces méthodes sont aujourd’hui remises en cause car considérées comme inopérantes, voire inadaptée. Au lieu de mobiliser, elles tendraient à accroître le fossé entre, d’un côté, les classes supérieures et moyennes, qui ont les moyens financiers de changer leurs habitudes de vie et de consommation, et d’un autre, les classes populaires, pour lesquelles l’application des « écogestes » peut être vécue comme une injonction et avoir pour conséquence de dégrader leurs conditions de vie. »

Source : https://www.professionbanlieue.org/Quelles-politiques-environnementales-a-destination-des-quartiers-populaires

“Comment choisir un soin durable ? Faisabilité d’un modèle de décision « médico-éco-climatique » pour la prise en charge de la dépression”, LIEPP, SciencesPo

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« L’impact du système de santé sur le changement climatique est estimé à environ 5% des émissions totales de carbone au niveau mondial et à 8% en France. Les systèmes de santé se préparent ainsi à inclure l’empreinte carbone des modes de prise en charge dans leurs processus décisionnels. Les arbitrages en santé sont souvent effectués avec des outils d’aide à la décision standardisés de type évaluation médico-économique. Notre objectif était le développement d’un outil de prise de décision qui prend en compte les émissions de carbone dans la même mesure que les critères d’évaluation actuellement établis : le bénéfice clinique et le coût économique. […] »

Source : https://sciencespo.hal.science/hal-04534910