santé et habitat
[Vidéo] “Une seule santé (2 minutes tout compris)”, Agir en BFC pour la santé du vivant

« Nous faisons tous partie d’un même ensemble vivant, dont nous dépendons collectivement. Chaque entité, qu’il s’agissent des humains, des animaux, des végétaux ou des micro-organismes, représente un maillon de la chaîne de la vie. Si un des maillons est amené à disparaître, c’est toute la chaîne qui est impactée. La santé d’une espèce repose sur la santé de tous les êtres vivants et de leur environnement. Ce clip pédagogique explique l’approche « une seule santé ». »
Source : https://agir-bfc.fr/agirbfc/ressource/482/clip-2-min-une-seule-sant
[Article] “CLS de Marennes : vivre dans un environnement sain”, Santé environnement Nouvelle-Aquitaine
« De nombreux Contrats Locaux de Santé portent un axe santé-environnement. Ceux-ci ont pour vertu de questionner la santé sous toutes ses formes, en imaginant de nouvelles dynamiques. Dans le cadre de son CLS, le Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS) du Bassin de Marennes a organisé en juin un événement baptisé « La santé environnementale dans tous ses états » afin de sensibiliser la population et les acteurs du territoire à ces notions. Une première sur ce territoire. »
[Podcast] “Santé et chaleur, la sueur froide”, La Science, CQFD, France Culture, 58 min.
« Que se passe-t-il dans notre corps lorsqu’il fait très chaud ? Quels sont les mécanismes physiologiques mis en place par l’organisme pour faire face aux températures extrêmes ? Jusqu’à quel point peut-on s’adapter ? »
« Logements-Bouilloires. L’Etat reste de glace », Fondation Abbé Pierre
« En juillet 2023, alors que la France s’apprêtait à subir le quatrième été le plus chaud depuis le début du 20ème siècle, la Fondation Abbé Pierre rappelait que la précarité énergétique ne s’arrête pas aux portes de l’hiver. Face à des vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes, et dont la durée a été multipliée par 9 en quelques décennies, de plus en plus de personnes subissent l’inadaptation, voire l’inhabitabilité de leur logement plusieurs mois par an. Dans ces véritables « bouilloires » thermiques, bien au-delà de l’euphémisme du « confort d’été », se protéger des conséquences sanitaires et sociales de la chaleur est souvent impossible. […] Face à cette urgence, le ministre de la Transition écologique a annoncé que l’année 2024 serait « l’année de l’adaptation » avec la publication prochaine du troisième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3). Ce nouveau plan devra servir de référence à l’élaboration des politiques publiques d’adaptation dans une France à +4 °C en 2100. Une cinquantaine de mesures ont déjà été mentionnées par le Ministre, sans qu’aucune mesure concrète n’ait pour le moment été énoncée sur l’adaptation des bouilloires thermiques. La Fondation Abbé Pierre appelle l’État, les collectivités locales et les acteurs de l’immobilier à affronter d’urgence ce péril mortel de la précarité énergétique dans les logements, en particulier pour les plus fragiles d’entre nous. »
“La santé, un argument plus porteur que l’écologie pour verdir les villes ?”, The Conversation
« Il existe de nombreux paramètres qui contribuent à conditionner l’état de santé d’une personne, la santé étant définie par l’OMS comme un état de complet bien-être comprenant la santé physique, mentale et sociale. Contrairement aux idées reçues, une grande partie de ces déterminants de santé ne dépendent ni de facteurs génétiques, ni du système de soins : ils sont surtout liés à des facteurs socioéconomiques ou environnementaux et à des comportements individuels. Or ce sont trois dimensions sur lesquelles les collectivités ont la capacité d’influer, par leurs politiques de mobilité, de nature en ville, de lutte contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain, de choix de mobiliers urbains, de promotion de vie sociale qu’elles peuvent encourager dans leur espace public, etc. »
[Podcast] “L’impact du système de santé sur le réchauffement climatique”, Avis d’experts
« La campagne de santé durable 12 mois-12 actions a été lancée le 31 janvier 2024 dans les cabinets médicaux de Suisse Romande. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les patients tout au long de la vie à la notion de co-bénéfices santé et environnement. »
“Le changement climatique contribue à augmenter l’utilisation des pesticides en France”, The Conversation
« Ce sont des produits qui génèrent, à chaque fois qu’ils sont évoqués, des débats passionnés : les pesticides. Objets de nombreuses querelles sanitaires, économiques, écologiques, leur première vocation est pourtant plutôt consensuelle : protéger les cultures contre les pertes de rendements dues aux ravageurs, qui peuvent être parfois considérables. On estime ainsi que
10 à 30 % de la production végétale à travers le monde est détruite par ces nuisibles de toutes sortes.
Mais l’utilisation des pesticides est aujourd’hui mise en cause pour plusieurs raisons, notamment leurs impacts sur la biodiversité, sur la santé des agriculteurs, ou sur la santé des consommateurs. Leur efficacité est également mise en cause, avec des substances qui deviennent de moins en moins efficaces avec le temps.
Les fléaux à l’origine de l’utilisation des pesticides semblent, eux, destinés à augmenter avec un accroissement des températures causé par le changement climatique qui pourrait accentuer la pression des ravageurs. Malgré les réserves existantes concernant l’utilisation des pesticides, se dirige-t-on vers une augmentation inexorable de leur usage ? »
“Pesticides : le nouvel indicateur du plan Écophyto compromet la protection de la santé”, The Conversation
« Suite au mouvement de colère qui a mobilisé une partie du secteur agricole au début de l’année 2024, le gouvernement français avait annoncé en février la suspension du plan Écophyto, qui visait à diminuer l’usage des pesticides en France à l’horizon 2030.
Le 6 mai dernier, une nouvelle stratégie, baptisée Écophyto 2030, a été dévoilée. Si l’objectif de réduction de 50 % des pesticides est toujours d’actualité, le manque d’ambition de ce nouveau plan a provoqué la colère d’une partie du monde scientifique et médical.
Un collectif rassemblant près de quatre cents chercheurs, plus de deux cents soignants ainsi que des sociétés savantes, des associations de patients et de défense de l’environnement en a dénoncé le contenu dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde (cosignée par les auteurs du présent article).
Parmi les points les plus problématiques figure l’abandon de l’indicateur « historique » utilisé pour mesurer les usages des pesticides, et donc évaluer la réduction réelle de leur utilisation. Le nouvel indicateur est beaucoup moins approprié que l’ancien, et les arguments avancés pour son adoption sont, pour le moins, peu solides. Voici pourquoi. »
La végétalisation des villes augmente-t-elle les risques de maladie ?, The Conversation
2 juillet 2024
« De la plantation d’arbres à la mise en place de « trames vertes » en passant par la préservation ou la création de zones humides, de jardins partagés, ou de toitures végétalisées, nos villes ont reverdi ces dernières années.
Cette végétalisation, cependant, ne se fait pas sans contreparties. La production par les plantes de pollens ou de molécules volatiles allergisantes peut, par exemple, avoir des conséquences délétères sur la santé. Par ailleurs, ces espaces verts favorisent aussi l’installation de vertébrés (oiseaux, rongeurs…), d’insectes (moustiques…) et autres acariens (tiques…) pouvant être réservoirs ou vecteurs d’agents infectieux responsables de maladies, non seulement pour les populations humaines, mais aussi pour les plantes ou les animaux. Des hôtes indésirables dont la circulation peut être facilitée par la connectivité des zones végétalisées, entre elles et avec l’extérieur de la ville…
Tous ces facteurs doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit de décider de l’implantation, de la gestion et de l’utilisation par les habitants des espaces verts urbains. »