polluants
[Rapport] “Métabolites de pesticides. La face immergée de l’iceberg”, Générations Futures
Ce rapport de Générations Futures explore la pollution des eaux souterraines et potables par les métabolites de pesticides en France. Les métabolites sont le résultat de la dégradation des substances actives pesticides. Certaines de ces molécules sont très solubles dans l’eau et vont donc s’infiltrer dans les eaux souterraines et contaminer les eaux de surface. On les retrouve ensuite dans l’eau bue par la population.
Ce document révèle que la surveillance actuelle des métabolites ne prend pas en compte une grande partie des métabolites à risque. Ces derniers sont pourtant susceptibles de contaminer les eaux à des concentrations supérieures à la norme de potabilité. Le rapport liste dans un premier temps les métabolites recherchés lors des analyses, mais également ceux, qui malgré une dangerosité avérée, ne le sont pas. Il est ainsi mis en en évidence plusieurs métabolites particulièrement préoccupants, comme le TFA et le DIPA, pour lesquels il existe des preuves solides de leur présence dans les eaux souterraines.
Parmi les problématiques relevées, Générations Futures souligne le manque de communication entre l’Anses, et les services de la DGS et des ARS chargés du contrôle sanitaire de l’eau potable. L’association pointe également des difficultés analytiques et en particulier le manque d’étalon analytique pour plusieurs métabolites. Mais tout en précisant que cela ne peut être considéré comme une raison suffisante quant à l’absence de surveillance des métabolites.
Le rapport conclut en proposant plusieurs mesures pour améliorer la surveillance des métabolites et préserver les ressources en eau. Notamment en réduisant l’usage des pesticides dans les zones d’alimentation des captages. Il préconise également d’appliquer le principe pollueur-payeur.
[Article] “Néonicotinoïdes interdits, herbicides : des substances préoccupantes retrouvées dans les cheveux et les urines d’enfants près de La Rochelle”; France info
« Ces molécules ont été découvertes lors d’analyses toxicologiques menées sur 70 enfants de la plaine agricole d’Aunis, où le nombre de cancers pédiatriques se multiplie. Selon les informations de franceinfo et du journal « Le Monde », de nouveaux cas de cancers chez les plus jeunes ont été recensés. »
[Communiqué de presse] « De nouvelles orientations mondiales visent à réduire la pollution issue de la fabrication des antibiotiques », Organisation Mondiale de la Santé
Dans ce communiqué de presse, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publie de nouvelles directives pour réduire la pollution liée à la fabrication des antibiotiques. Ces directives visent à limiter l’émergence de la résistance aux antimicrobiens (RAM), un problème de santé mondiale critique. En effet, la pollution par les antibiotiques favorise l’apparition de bactéries résistantes, et compromet de fait l’efficacité des médicaments essentiels.
La réglementation actuelle manquant souvent de rigueur concernant les émissions environnementales des sites de fabrication, les nouvelles directives incluent des cibles spécifiques pour réduire les risques environnementaux et sanitaires. Elles s’adressent aux régulateurs, aux acheteurs et à l’industrie pharmaceutique pour garantir une meilleure gestion des déchets et des eaux usées.
Lutter contre cette pollution est essentiel pour protéger l’efficacité des antibiotiques à l’échelle mondiale, c’est pourquoi l’OMS insiste sur la transparence et encourage les acteurs à suivre ces normes pour limiter les impacts négatifs.
[Podcast] “À Amiens, une consultation « pesticides et pathologies pédiatriques », une première en France”, Le Reportage de la Rédaction, France Culture, 4 min.
« Au CHU d’Amiens, le dispositif « pesticides et pathologies pédiatriques » a pour objectif d’accompagner les familles pour faire reconnaître l’exposition professionnelle des parents aux pesticides et ainsi prétendre au fonds d’indemnisation des victimes de pesticides. »
“Le changement climatique contribue à augmenter l’utilisation des pesticides en France”, The Conversation
« Ce sont des produits qui génèrent, à chaque fois qu’ils sont évoqués, des débats passionnés : les pesticides. Objets de nombreuses querelles sanitaires, économiques, écologiques, leur première vocation est pourtant plutôt consensuelle : protéger les cultures contre les pertes de rendements dues aux ravageurs, qui peuvent être parfois considérables. On estime ainsi que
10 à 30 % de la production végétale à travers le monde est détruite par ces nuisibles de toutes sortes.
Mais l’utilisation des pesticides est aujourd’hui mise en cause pour plusieurs raisons, notamment leurs impacts sur la biodiversité, sur la santé des agriculteurs, ou sur la santé des consommateurs. Leur efficacité est également mise en cause, avec des substances qui deviennent de moins en moins efficaces avec le temps.
Les fléaux à l’origine de l’utilisation des pesticides semblent, eux, destinés à augmenter avec un accroissement des températures causé par le changement climatique qui pourrait accentuer la pression des ravageurs. Malgré les réserves existantes concernant l’utilisation des pesticides, se dirige-t-on vers une augmentation inexorable de leur usage ? »
“Pesticides : le nouvel indicateur du plan Écophyto compromet la protection de la santé”, The Conversation
« Suite au mouvement de colère qui a mobilisé une partie du secteur agricole au début de l’année 2024, le gouvernement français avait annoncé en février la suspension du plan Écophyto, qui visait à diminuer l’usage des pesticides en France à l’horizon 2030.
Le 6 mai dernier, une nouvelle stratégie, baptisée Écophyto 2030, a été dévoilée. Si l’objectif de réduction de 50 % des pesticides est toujours d’actualité, le manque d’ambition de ce nouveau plan a provoqué la colère d’une partie du monde scientifique et médical.
Un collectif rassemblant près de quatre cents chercheurs, plus de deux cents soignants ainsi que des sociétés savantes, des associations de patients et de défense de l’environnement en a dénoncé le contenu dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde (cosignée par les auteurs du présent article).
Parmi les points les plus problématiques figure l’abandon de l’indicateur « historique » utilisé pour mesurer les usages des pesticides, et donc évaluer la réduction réelle de leur utilisation. Le nouvel indicateur est beaucoup moins approprié que l’ancien, et les arguments avancés pour son adoption sont, pour le moins, peu solides. Voici pourquoi. »
“La pollution de l’air à l’origine de 8,1 millions de décès en 2021”, Unicef
19 juin 2024
« Un nouveau rapport détaillé décrit les effets de la pollution de l’air sur la santé, qui dépasse désormais le tabac et la mauvaise alimentation en tant que facteur de risque de décès. […] Ce rapport, publié aujourd’hui par le Health Effects Institute (HEI) – un institut de recherche indépendant à but non lucratif basé aux États-Unis – révèle que la pollution atmosphérique a été à l’origine de 8,1 millions de décès dans le monde en 2021. Au-delà de ces décès, elle est également à l’origine de maladies chroniques invalidantes pour des millions de personnes, ce qui pèse lourdement sur les systèmes de santé, les économies et les sociétés. »
Source : https://www.unicef.fr/article/la-pollution-de-lair-a-lorigine-de-81-millions-de-deces-en-2021/
“Ma grille MAM’Saine. Auto-évaluation pour un environnement sans polluant”, COOP Alpha
28 juin 2024

« COOP Alpha vient de faire paraitre un nouvel outil d’auto-diagnostic « MAM’Saine » conçu pour accompagner les assistantes maternelles des MAM (Maisons d’Assistantes Maternelles) dans leurs pratiques professionnelles, en faveur d’un environnement d’accueil plus sain pour le jeune enfant. La grille d’évaluation permet avec des gestes simples de limiter l’exposition aux substances nocives. Explications avec Aline Almansa, éco-infirmière au sein de Coop Alpha. »
“PFAS : Mieux connaître les expositions et les dangers”, Anses
« Les per- et polyfluoroalkylées, désignés collectivement sous le nom de PFAS, sont des substances chimiques qui partagent principalement une caractéristique : celle d’être très persistantes dans l’environnement. Cette persistance conduit à en retrouver dans tous les compartiments de l’environnement. Et, compte tenu du très grand nombre de substances, le défi majeur est de prioriser les actions pour prévenir ou limiter les risques sanitaires et environnementaux. L’Anses s’intéresse de longue date aux PFAS. Elle mène en parallèle plusieurs actions dans ce sens : caractériser les substances les plus fréquemment retrouvées, les niveaux de contamination auxquels les populations sont exposées et identifier les PFAS les plus toxiques. Tour d’horizon de ces travaux. »
Source : https://www.anses.fr/fr/content/pfas-mieux-connaitre-les-expositions-et-les-dangers
“L’Anses et le CSTB lancent l’Observatoire de la qualité des environnements intérieurs”, Le Filin »
« L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) ont présenté ce jour le nouvel Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI). Fruit de la collaboration entre deux organismes majeurs et
complémentaires dans les domaines de la construction et de la santé publique, l’OQEI vise à promouvoir la santé et le bien-être des occupants des bâtiments en France ».
Source : https://www.anses.fr/fr/system/files/press2024-02-anses-cstb.pdf