canicule

« Logements-Bouilloires. L’Etat reste de glace », Fondation Abbé Pierre

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« En juillet 2023, alors que la France s’apprêtait à subir le quatrième été le plus chaud depuis le début du 20ème siècle, la Fondation Abbé Pierre rappelait que la précarité énergétique ne s’arrête pas aux portes de l’hiver. Face à des vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes, et dont la durée a été multipliée par 9 en quelques décennies, de plus en plus de personnes subissent l’inadaptation, voire l’inhabitabilité de leur logement plusieurs mois par an. Dans ces véritables « bouilloires » thermiques, bien au-delà de l’euphémisme du « confort d’été », se protéger des conséquences sanitaires et sociales de la chaleur est souvent impossible. […] Face à cette urgence, le ministre de la Transition écologique a annoncé que l’année 2024 serait « l’année de l’adaptation » avec la publication prochaine du troisième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3). Ce nouveau plan devra servir de référence à l’élaboration des politiques publiques d’adaptation dans une France à +4 °C en 2100. Une cinquantaine de mesures ont déjà été mentionnées par le Ministre, sans qu’aucune mesure concrète n’ait pour le moment été énoncée sur l’adaptation des bouilloires thermiques. La Fondation Abbé Pierre appelle l’État, les collectivités locales et les acteurs de l’immobilier à affronter d’urgence ce péril mortel de la précarité énergétique dans les logements, en particulier pour les plus fragiles d’entre nous. »

Source : https://www.fondation-abbe-pierre.fr/sites/default/files/2024-08/BROCHURE-Precarite-energetique-ete_2024.pdf

“Le changement climatique contribue à augmenter l’utilisation des pesticides en France”, The Conversation

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« Ce sont des produits qui génèrent, à chaque fois qu’ils sont évoqués, des débats passionnés : les pesticides. Objets de nombreuses querelles sanitaires, économiques, écologiques, leur première vocation est pourtant plutôt consensuelle : protéger les cultures contre les pertes de rendements dues aux ravageurs, qui peuvent être parfois considérables. On estime ainsi que

10 à 30 % de la production végétale à travers le monde est détruite par ces nuisibles de toutes sortes.

Mais l’utilisation des pesticides est aujourd’hui mise en cause pour plusieurs raisons, notamment leurs impacts sur la biodiversité, sur la santé des agriculteurs, ou sur la santé des consommateurs. Leur efficacité est également mise en cause, avec des substances qui deviennent de moins en moins efficaces avec le temps.

Les fléaux à l’origine de l’utilisation des pesticides semblent, eux, destinés à augmenter avec un accroissement des températures causé par le changement climatique qui pourrait accentuer la pression des ravageurs. Malgré les réserves existantes concernant l’utilisation des pesticides, se dirige-t-on vers une augmentation inexorable de leur usage ? »

Source : https://theconversation.com/le-changement-climatique-contribue-a-augmenter-lutilisation-des-pesticides-en-france-234871

“Opération « Oasis solidaire » : pour nos aînés, faisons de l’ombre à la canicule”, Petits frères des pauvres

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« C’est l’un des principaux impacts du changement climatique : nous sommes confrontés à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses.

Parmi les plus vulnérables face à ces épisodes caniculaires, les personnes âgées.

Il devient urgent que toute la société se mobilise. Chacun peut être une partie de la solution. À travers Oasis Solidaire, les Petits Frères des Pauvres lancent un appel à la solidarité et invitent les collectivités et entreprises à se mobiliser en facilitant l’accès de leurs locaux, disposant de salles fraîches, aux personnes âgées. »

Source : https://oasis-solidaire.petitsfreresdespauvres.fr/

Replay du webinaire du 30 mai 2024 – “Comment faire face aux périodes de forte chaleur ?”, Cadre de ville

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« Les fortes chaleurs sont amenées à devenir la norme. Villes du sud ou du nord, de métropole ou d’outre-mer : toutes doivent s’y préparer. Plutôt que d’être prises de court et de réagir avec des solutions coûteuses, peu adaptées sur le long terme et pas toujours écologiques (brumisateurs, climatisation, etc.), les collectivités commencent à investir dans des solutions de rafraîchissement plus durables et pérennes. Définir une trajectoire de rafraîchissement urbain efficace est complexe. L’ADEME met son expertise à la disposition des collectivités. Via ses appels à projets de recherche, comme PACT²e (Planifier et Aménager, face au Changement climatique, la Transition des Territoires), elle contribue à produire des connaissances sur les phénomènes physiques en jeu, l’efficacité et les limites des différentes solutions. Ce webinaire vise à cadrer les enjeux, aider à la définition d’une stratégie avec 3 retours d’expérience qui vous seront partagées. »

Source : https://www.cadredeville.com/announces/2024/05/28/webinaire-du-30-mai-2024-comment-faire-face-aux-periodes-de-forte-chaleur

« Chaleur, pollution de l’air et manque de végétation : les plus défavorisés sont aussi les plus exposés », The Conversation

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« Alors que le changement climatique s’accélère partout sur la planète, un nombre croissant d’études suggère que l’exposition à la chaleur, cumulée à l’exposition à d’autres facteurs environnementaux, tels que la pollution de l’air ou l’absence de végétation, peut accroître les vulnérabilités en matière de santé.

Cela est d’autant plus vrai que les populations les plus exposées sont souvent aussi les plus défavorisées. Protéger au mieux la santé nécessite donc de mieux comprendre les interactions entre expositions environnementales et défaveur sociale. […] »

Source : https://theconversation.com/chaleur-pollution-de-lair-et-manque-de-vegetation-les-plus-defavorises-sont-aussi-les-plus-exposes-225518