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[Podcast] “Santé et chaleur, la sueur froide”, La Science, CQFD, France Culture, 58 min.
« Que se passe-t-il dans notre corps lorsqu’il fait très chaud ? Quels sont les mécanismes physiologiques mis en place par l’organisme pour faire face aux températures extrêmes ? Jusqu’à quel point peut-on s’adapter ? »
« Logements-Bouilloires. L’Etat reste de glace », Fondation Abbé Pierre
« En juillet 2023, alors que la France s’apprêtait à subir le quatrième été le plus chaud depuis le début du 20ème siècle, la Fondation Abbé Pierre rappelait que la précarité énergétique ne s’arrête pas aux portes de l’hiver. Face à des vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes, et dont la durée a été multipliée par 9 en quelques décennies, de plus en plus de personnes subissent l’inadaptation, voire l’inhabitabilité de leur logement plusieurs mois par an. Dans ces véritables « bouilloires » thermiques, bien au-delà de l’euphémisme du « confort d’été », se protéger des conséquences sanitaires et sociales de la chaleur est souvent impossible. […] Face à cette urgence, le ministre de la Transition écologique a annoncé que l’année 2024 serait « l’année de l’adaptation » avec la publication prochaine du troisième Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC 3). Ce nouveau plan devra servir de référence à l’élaboration des politiques publiques d’adaptation dans une France à +4 °C en 2100. Une cinquantaine de mesures ont déjà été mentionnées par le Ministre, sans qu’aucune mesure concrète n’ait pour le moment été énoncée sur l’adaptation des bouilloires thermiques. La Fondation Abbé Pierre appelle l’État, les collectivités locales et les acteurs de l’immobilier à affronter d’urgence ce péril mortel de la précarité énergétique dans les logements, en particulier pour les plus fragiles d’entre nous. »
« La dengue, une grippe tropicale », Docteur Toons
« La période actuelle de voyages à travers le monde peut aussi faire l’objet d’une malencontreuse rencontre avec des maladies infectieuses comme la Dengue. Pour cela #DocteurToons en collaboration avec le Professeur E lieAzoulay et avec le soutien du laboratoire Takeda, a produit ce document scientifique illustré qui vous permettra de comprendre la Dengue et de découvrir les moyens de prévention actuellement disponibles et sa prise en charge. »
Source : https://ducanal.fr/Docteurtoons/Dengue/mobile/index.html
“One Health (Une seule santé) pour concevoir des alternatives crédibles aux défaillances des systèmes alimentaires”, Cahiers Agricultures
« Les politiques publiques parviennent difficilement à rendre les systèmes alimentaires plus sains et plus durables, en particulier parce que les enjeux environnementaux, agricoles, alimentaires et de santé sont souvent considérés séparément. Le concept de One Health a justement émergé pour raisonner conjointement l’ensemble de ces enjeux et trouver des solutions qui concernent à la fois la santé et l’environnement. Il repose sur un principe simple, selon lequel la protection de la santé de l’être humain passe par celle de l’animal et de leurs interactions avec l’environnement. Pour opérationnaliser le concept, nous proposons de considérer les organismes concernés (plantes, animaux, êtres humains, microorganismes), les échelles de temps et d’espace auxquelles les flux de matières ont lieu, ainsi que les niveaux de gestion qui les sous-tendent. Nous faisons l’hypothèse que cette approche, basée sur l’analyse des relations entre la gestion des agroécosystèmes et des élevages, l’alimentation humaine et leurs effets sur le système Terre (eau, sol, biodiversité…), permettrait de définir des politiques préventives et intégrées. Des exemples portant sur l’intensification de l’agriculture, les systèmes alternatifs, les controverses sur l’élevage et les évolutions à bas bruits de variables environnementales, sont examinés selon cette approche. Nous discutons des conditions du développement d’un récit mobilisateur d’acteurs territoriaux et des politiques publiques pour la promotion d’une approche systémique One Health dans laquelle l’alimentation est considérée comme un bien commun. »
Source : https://www.cahiersagricultures.fr/en/articles/cagri/full_html/2024/01/cagri240035/cagri240035.html
“La santé, un argument plus porteur que l’écologie pour verdir les villes ?”, The Conversation
« Il existe de nombreux paramètres qui contribuent à conditionner l’état de santé d’une personne, la santé étant définie par l’OMS comme un état de complet bien-être comprenant la santé physique, mentale et sociale. Contrairement aux idées reçues, une grande partie de ces déterminants de santé ne dépendent ni de facteurs génétiques, ni du système de soins : ils sont surtout liés à des facteurs socioéconomiques ou environnementaux et à des comportements individuels. Or ce sont trois dimensions sur lesquelles les collectivités ont la capacité d’influer, par leurs politiques de mobilité, de nature en ville, de lutte contre le phénomène d’îlot de chaleur urbain, de choix de mobiliers urbains, de promotion de vie sociale qu’elles peuvent encourager dans leur espace public, etc. »
[Podcast] “L’impact du système de santé sur le réchauffement climatique”, Avis d’experts
« La campagne de santé durable 12 mois-12 actions a été lancée le 31 janvier 2024 dans les cabinets médicaux de Suisse Romande. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les patients tout au long de la vie à la notion de co-bénéfices santé et environnement. »
“Crèmes solaires ou vêtements anti-UV, quelle est la meilleure protection ?”, The Conversation
« Certains filtres des crèmes solaires sont toxiques pour les récifs coralliens. D’autres, sous forme de nanoparticules, peuvent traverser les membranes biologiques, ce qui interroge sur leur nocivité. Alors faut-il privilégier les vêtements anti-UV dont le niveau de protection est équivalent à une crème solaire FPS 50 ? »
[Podcast] “Antibiorésistance : un enjeu de santé publique”, One health, à la découverte de la santé globale, Fondation Paris Saclay
« Depuis l’invention des antibiotiques, les bactéries n’ont eu cesse de développer des stratégies leur permettant de leur résister, au péril de la santé humaine, animale et environnementale.
Dans cet épisode, Camille, Léa et Benjamin aborderont l’antibiorésistance sous le prisme de l’approche One Health, avec Céline Pulcini, professeur de Maladies Infectieuses et Tropicales à l’Université de Lorraine et au Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy.
Nous découvrirons les mécanismes de l’antibiorésistance et comment les pratiques humaines influencent ce phénomène. Mais surtout, notre experte partagera les stratégies à adopter pour atténuer cette menace. »
Source : https://podcast.ausha.co/galien-et-apres/antibioresistance-un-enjeu-de-sante-publique
“L’IA : synthèse des connaissances et perspectives pour la santé environnementale à Santé publique France”, Santé publique France
« Si l’intérêt grandissant pour l’intelligence artificielle (IA) est manifeste, il semble parfois difficile d’identifier précisément le périmètre, les outils et les méthodes sous-tendues par la notion d' » intelligence artificielle « . Ce travail de synthèse des connaissances centré sur les utilisations des méthodes d’IA pour la santé environnementale (SE), basé sur la littérature et l’interrogation d’experts du sujet, a permis de faire la lumière sur un nouvel univers de mots et expressions qu’il est nécessaire de définir tant les interprétations sont nombreuses. L’IA est mobilisée dans le domaine de la santé environnementale à différentes étapes des études : de la collecte de données à l’analyse en passant par la prédiction. Les capacités de traitement des données massives par l’IA offrent des possibilités intéressantes pour faciliter l’exploitation des données d’observation de la terre, simuler des données d’exposition, faire ressortir des profils de territoires, croiser les données environnementales et sanitaires, faciliter la recherche documentaire et communiquer des résultats de façon dynamique et adaptée, etc. Les opportunités offertes par l’IA dans le domaine de la santé environnementale sont immenses. Cependant, il est essentiel de considérer plusieurs enjeux avant de mobiliser cette technologie. Ces enjeux incluent des aspects juridiques, éthiques, écologiques et techniques. Chacun de ces aspects représente une source d’incertitude qu’il faut prendre en compte. »
“Le changement climatique contribue à augmenter l’utilisation des pesticides en France”, The Conversation
« Ce sont des produits qui génèrent, à chaque fois qu’ils sont évoqués, des débats passionnés : les pesticides. Objets de nombreuses querelles sanitaires, économiques, écologiques, leur première vocation est pourtant plutôt consensuelle : protéger les cultures contre les pertes de rendements dues aux ravageurs, qui peuvent être parfois considérables. On estime ainsi que
10 à 30 % de la production végétale à travers le monde est détruite par ces nuisibles de toutes sortes.
Mais l’utilisation des pesticides est aujourd’hui mise en cause pour plusieurs raisons, notamment leurs impacts sur la biodiversité, sur la santé des agriculteurs, ou sur la santé des consommateurs. Leur efficacité est également mise en cause, avec des substances qui deviennent de moins en moins efficaces avec le temps.
Les fléaux à l’origine de l’utilisation des pesticides semblent, eux, destinés à augmenter avec un accroissement des températures causé par le changement climatique qui pourrait accentuer la pression des ravageurs. Malgré les réserves existantes concernant l’utilisation des pesticides, se dirige-t-on vers une augmentation inexorable de leur usage ? »