risques sanitaires

“PRSE 4 Nouvelle-Aquitaine. Plan régional santé environnement 2024-2028”, Préfecture de Corrèze, Région Nouvelle-aquitaine, ARS Nouvelle-Aquitaine

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Ce document présente le Plan Régional Santé-Environnement 4 (PRSE4) de la Nouvelle-Aquitaine pour la période 2024-2028. Piloté par le Conseil régional, l’Agence régionale de santé et la Préfecture de Région, il est issu d’un travail commun de l’ensemble des acteurs régionaux de la santé environnementale.

L’objectif de ce plan régional vise à intégrer la santé-environnement dans toutes les politiques publiques de la région Nouvelle-Aquitaine. Cependant, il se démarque du PRSE 3, dont on nous propose un bilan, par son approche « Une seule santé ». En effet, la crise du COVID-19 aura mis en lumière l’importance d’une démarche prenant en compte les interactions entre la santé humaine, animale et environnementale. Concernant sa mise en oeuvre sur le terrain, le plan met l’accent sur des actions concrètes à impact, ciblant des populations et des problématiques spécifiques de la région. Il demeure néanmoins un document évolutif et adaptable aux changements contextuels.

Pour cette quatrième version du PRSE, trois priorités ont donc été intégrées de manière transversale au plan :

– la démarche « Une seule santé » (One Health) qui constitue le fil conducteur de l’ensemble du PRSE,

– l’adaptation au changement climatique,

– la territorialisation de la santé environnement, via la mobilisation et l’outillage des acteurs locaux.

Il s’articule autour de 5 axes, 10 objectifs stratégiques et 21 objectifs opérationnels :

Axe 1 : Réduire les expositions de la population à des polluants chimiques, physiques ou biologiques

Axe 2 : Réduire les expositions des Néo-Aquitains aux espèces végétales ou animales à enjeux pour la santé et aux zoonoses

Axe 3 : Protéger les ressources en eau, renforcer la sécurité sanitaire de l’eau potable et favoriser l’accès à l’alimentation saine et durable

Axe 4 : Renforcer la prise en compte de la santé-environnement dans les politiques publiques locales

Axe 5 : Sensibiliser à la santé-environnement dans une démarche « Une seule santé » les jeunes et les professionnels de la jeunesse et de la santé

Afin de garantir le pilotage, la mise en œuvre et le suivi du plan, différentes instances sont à pied d’oeuvre. Le Comité Stratégique (CoStrat) est l’instance décisionnelle du PRSE 4. Il est composé des trois pilotes principaux du plan (Préfet de région, Directeur général de l’ARS, Président de la Région), de la Rectrice de la région académique, et des Directeurs de la DREAL, la DRAAF, la DREETS, l’OFB et l’ADEME.

Interviennent également l’équipe de pilotage élargie, l’équipe d’animation, composée de la DREAL et de l’ARS, et la communauté régionale en santé-environnement qui regroupe tous les acteurs intéressés par les enjeux de santé-environnement en Nouvelle-Aquitaine.

Source : https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/media/131118/download?inline

[Rapport] “Métabolites de pesticides. La face immergée de l’iceberg”, Générations Futures

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Ce rapport de Générations Futures explore la pollution des eaux souterraines et potables par les métabolites de pesticides en France. Les métabolites sont le résultat de la dégradation des substances actives pesticides. Certaines de ces molécules sont très solubles dans l’eau et vont donc s’infiltrer dans les eaux souterraines et contaminer les eaux de surface. On les retrouve ensuite dans l’eau bue par la population.

Ce document révèle que la surveillance actuelle des métabolites ne prend pas en compte une grande partie des métabolites à risque. Ces derniers sont pourtant susceptibles de contaminer les eaux à des concentrations supérieures à la norme de potabilité. Le rapport liste dans un premier temps les métabolites recherchés lors des analyses, mais également ceux, qui malgré une dangerosité avérée, ne le sont pas. Il est ainsi mis en en évidence plusieurs métabolites particulièrement préoccupants, comme le TFA et le DIPA, pour lesquels il existe des preuves solides de leur présence dans les eaux souterraines.

Parmi les problématiques relevées, Générations Futures souligne le manque de communication entre l’Anses, et les services de la DGS et des ARS chargés du contrôle sanitaire de l’eau potable. L’association pointe également des difficultés analytiques et en particulier le manque d’étalon analytique pour plusieurs métabolites. Mais tout en précisant que cela ne peut être considéré comme une raison suffisante quant à l’absence de surveillance des métabolites.

Le rapport conclut en proposant plusieurs mesures pour améliorer la surveillance des métabolites et préserver les ressources en eau. Notamment en réduisant l’usage des pesticides dans les zones d’alimentation des captages. Il préconise également d’appliquer le principe pollueur-payeur.

Source : https://www.generations-futures.fr/wp-content/uploads/2024/10/dossier-metabolites-iceberg-vf-online.pdf

[Projet] « Ooonehealth,  une seule santé, plusieurs mondes », sinonvirgule

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« À quoi ressemblerait notre monde si nous étions pleinement conscients et organisés autour des interdépendances qui lient notre santé humaine à celles du vivant non-humain et des écosystèmes ? 

Après Peut-on assurer un monde qui s’effondre ?, le cabinet de redirection écologique sinonvirgule poursuit son exploration de l’Anthropocène dans cette deuxième étude consacrée à la santé. Quels sont les impacts sanitaires de cette époque ? Comment réorganiser nos sociétés au profit d’une meilleure santé globale ? Comment faire de cette dernière un commun partagé avec d’autres espèces ? Et plus globalement, à quoi ressemblerait un monde réorganisé autour de l’approche One Health ? En mêlant enquête et design prospectif, ce travail apporte des premières pistes de réponses. Ce faisant, il fait converger les enjeux sanitaires et écologiques de notre époque ; et offre ainsi un horizon désirable pour construire un nouveau projet de société. »

Le projet comprend :

– une étude “ooonehealth, une santé plusieurs mondes”,

– un musée virtuel le MAMOH, Musée des Artefacts des Mondes One Health

Trois guides pratiques :

>> “One Health pour les pratiques et politiques de santé. Guide de mise en application”

>> “One Health pour les politiques publiques territoriales. Guide de mise en application”

>> “One Health pour les entreprises . Guide de mise en application”

Source : https://www.ooonehealth.fr/

« Webinaires sur les changements climatiques et la santé », Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)

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« Pour une quatrième année, l’INSPQ propose une riche programmation de webinaires sur les changements climatiques et la santé. […]

À compter du 2 octobre, quatre présentations gratuites permettront de faire le lien entre l’état des connaissances, la recherche et la pratique sur le terrain. Des solutions concrètes seront abordées pour développer une vision systémique de l’enjeu climatique au palier municipal, mieux surveiller l’évolution du virus du Nil occidental et intégrer l’évaluation des risques liés aux changements climatiques en santé au travail

.24 octobre 2024 – VNO et moustiques | Surveillance des maladies transmises par les moustiques en contexte de changements climatiques

15 novembre 2024 – Intégration des changements climatiques dans l’évaluation des risques en santé au travail et mesures d’adaptation envisagées

21 novembre 2024 – VNO et moustiques | Demandez aux experts!

Source : https://www.inspq.qc.ca/nouvelles/webinaires-changements-climatiques

La végétalisation des villes augmente-t-elle les risques de maladie ?, The Conversation

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2 juillet 2024

« De la plantation d’arbres à la mise en place de « trames vertes » en passant par la préservation ou la création de zones humides, de jardins partagés, ou de toitures végétalisées, nos villes ont reverdi ces dernières années.

Cette végétalisation, cependant, ne se fait pas sans contreparties. La production par les plantes de pollens ou de molécules volatiles allergisantes peut, par exemple, avoir des conséquences délétères sur la santé. Par ailleurs, ces espaces verts favorisent aussi l’installation de vertébrés (oiseaux, rongeurs…), d’insectes (moustiques…) et autres acariens (tiques…) pouvant être réservoirs ou vecteurs d’agents infectieux responsables de maladies, non seulement pour les populations humaines, mais aussi pour les plantes ou les animaux. Des hôtes indésirables dont la circulation peut être facilitée par la connectivité des zones végétalisées, entre elles et avec l’extérieur de la ville…

Tous ces facteurs doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit de décider de l’implantation, de la gestion et de l’utilisation par les habitants des espaces verts urbains. »

Source : https://theconversation.com/la-vegetalisation-des-villes-augmente-t-elle-les-risques-de-maladie-226248?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%203%20juillet%202024%20-%203022030758&utm_content=La%20lettre%20de%20T

“PFAS : Mieux connaître les expositions et les dangers”, Anses

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« Les per- et polyfluoroalkylées, désignés collectivement sous le nom de PFAS, sont des substances chimiques qui partagent principalement une caractéristique : celle d’être très persistantes dans l’environnement. Cette persistance conduit à en retrouver dans tous les compartiments de l’environnement. Et, compte tenu du très grand nombre de substances, le défi majeur est de prioriser les actions pour prévenir ou limiter les risques sanitaires et environnementaux. L’Anses s’intéresse de longue date aux PFAS. Elle mène en parallèle plusieurs actions dans ce sens : caractériser les substances les plus fréquemment retrouvées, les niveaux de contamination auxquels les populations sont exposées et identifier les PFAS les plus toxiques. Tour d’horizon de ces travaux. »

Source : https://www.anses.fr/fr/content/pfas-mieux-connaitre-les-expositions-et-les-dangers