La végétalisation des villes augmente-t-elle les risques de maladie ?, The Conversation

Publié le

2 juillet 2024

« De la plantation d’arbres à la mise en place de « trames vertes » en passant par la préservation ou la création de zones humides, de jardins partagés, ou de toitures végétalisées, nos villes ont reverdi ces dernières années.

Cette végétalisation, cependant, ne se fait pas sans contreparties. La production par les plantes de pollens ou de molécules volatiles allergisantes peut, par exemple, avoir des conséquences délétères sur la santé. Par ailleurs, ces espaces verts favorisent aussi l’installation de vertébrés (oiseaux, rongeurs…), d’insectes (moustiques…) et autres acariens (tiques…) pouvant être réservoirs ou vecteurs d’agents infectieux responsables de maladies, non seulement pour les populations humaines, mais aussi pour les plantes ou les animaux. Des hôtes indésirables dont la circulation peut être facilitée par la connectivité des zones végétalisées, entre elles et avec l’extérieur de la ville…

Tous ces facteurs doivent impérativement être pris en compte lorsqu’il s’agit de décider de l’implantation, de la gestion et de l’utilisation par les habitants des espaces verts urbains. »

Source : https://theconversation.com/la-vegetalisation-des-villes-augmente-t-elle-les-risques-de-maladie-226248?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%203%20juillet%202024%20-%203022030758&utm_content=La%20lettre%20de%20T